Ca fait un moment que je ne raconte plus rien car je n avais pas d acces a internet a Rausu, ou je suis reste un bon moment a explorer le parc de Shiretoko. Je vais reprendre dans l ordre mais aventures la-bas jusqu a arriver a maintenant, a Abashiri (ville au nord Hokkaido plutot a l est) dans un michi no eki.
La derniere fois je vous ai laisse en annoncant que j allais grimper le Rausu-dake, et ben je l ai fait, et il y avait bien de la neige.
Le chemin est long et pas tres bon, mais compare au niveau japonais moyen (je fais la moyenne des autoroutes a touristes qui sont de bons gros chemins tres entretenus avec les chemins pour aventuriers qui veulent aller plus loin, et qui sont tres mauvais, mal marques parfois, encombres par plein de vegetation tout le temps) il est correct, on avance assez vite.
Premiere partie dans la foret a se demander si je ne vais pas tomber sur un ours, avec des moments dans les cannes avec une faible visibilite ce qui rend la chose un poil flippante. Ensuite on remonte une riviere chargee de souffrre, affreux passage en ce qui me concerne car je n aime pas du tout cette odeur d oeuf pourri. Imaginez que le promeneur precedent a seme plein de boules puantes et vous aurez une idee de ce qu il faut endurer.
Troisieme partie a remonter le lit d un ruisseau, avec quelques arbres pour freiner l ascension mais rien de bien mechant.
On arrive apres ca a la quatrieme partie, le gros morceau, le passage sur les neves. pas de doute ils sont assez raides, il ne faut pas se louper et mieux vaut avoir comme moi un piolet de fortune en bois pour freiner la glissade (j ai teste le mien marchait tres bien), ou au moins un baton assez bien taille pour qu il se plante dans la neige encore dure du matin. En fait je m en suis surtout servi de canne-baton de marche car bien qu il soit tout petit la pente tres raide le rend utilisable.
Apres on est dans la partie haute de la montagne, on rejoint rapidement le chemin qui vient de l autre cote et donc on se met soudainement a croiser des cohortes de gus.
J ai avale la partie commune qui forme la fin a toute vitesse, doublant tous ces gens peu habitues a marcher dans les rochers. Car la fin est enfin dans le style de nos montagnes, il n y plus des arbres partout, on voit ce qui se passe, et le terrain est rocailleux, raide, avec des passages limite varappe, ou il faut utiliser un peu les mains.
Pause au sommet a grignoter un bout et a faire le zouave a escalader l antecime d a cote, ou evidemment il n y avait personne.
La descente s est faite sans encombre, la neige avait suffisamment fondue pour que je puisse l utiliser pour faire du ski, je me suis bein marre. La j etais content d avoir mon bout de bois car des fois c est trop raide et il me fallait le planter pour ne pas partir a toute berzingue de facon incontrolee. C est a ce moment que j ai croise les 7 seules personnes qui sont montees de ce cote comme moi ; hallucinees par cet europeen en chaussures de course qui faisait du ski sur le meme neve qu eux, alors qu eux etaient surequipes (pantalons impermeables, grosses pompes, vrais piolets...), comme toujours en ce qui concerne les japonais.
C etait mardi 29 juillet, apres le lundi en mama-chari au bord de l ocean.
Dsl pas de photo car je ne peux pas ! Pas ma faute, il faudra attendre une prochaine fois.
Je vais progammer les prochains articles pour qu ils sortent dans les jours suivants.
Sur ce, arvi !
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