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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 18:45

Une fois à Rosso, on a tout de suite cherché à aller à Saint-Louis, où nous attendaient Ana et Paulo, chez qui on était censé arrivé directement à Dakar. Taxi 505 sans surcharge, et hop-là !, nous voilà à Saint-Louis. A l'arrivée à Saint-Louis, on voulait appeler Ana, se connecter dans un cyber car Matthieu attendait une réponse pour un éventuel boulot et manger un bout. On a commencé par le cyber, croyant commender par internet, mais on a été invité à partager le plat des gérants, alors j'ai commencé par le repas, pendant que Matthieu retirait des sous. Matthieu a enchaîné sans souci avec une petit surf sur internet, et moi je suis parti en quête d'un télécentre. Bigre, quelle galère !

Connaissant Lomé, où il y en avait partout il y a deux ans, j'étais plutôt confiant, malgré la poussée du téléphone portable. Ben mon colon, tu parles d'une quête ! Pas possible de passer un coup de fil dans un télécentre, il n'y en a plus. Alors j'ai acheté une puce Orange (à la mauvaise heure, même ça c'était coton) avec 1000 FCFA de crédit dessus, et tout est rentré dans l'ordre. On a retrouvé Ana sur le pont Eiffel qui relie le continent à l'île de Saint-Louis, qui constitue le centre ville historique, de style colonial. C'est le pont le plus léger du monde paraît-il ! Comparativement à ssa taille bien sûr.

 

On a tout de suite approuvé le plan d'Ana et Paulo, qui était simplement de visiter le parc du Djoudj le lendemain, samedi 3 novembre. On a suivi Ana au "campement", où elle avait réservé une case, et où on a campé avec Matthieu, même si ce n'était pas trop prévu que ce soit possible. Le lendemain, début d'une grosse, grosse, grosse journée.

Dans le meilleur des mondes, si ça avait marché comme sur des roulettes, on partait tôt en vélo pour l'embarcadère (avec un vélo en plus qu'on aurait poser là où on prend les billets, pour Paulo), où Paulo devait nous rejoindre vers midi trente, on faisait le tour en pirogue tranquilou, puis on rentrait.

En pratique, ça donne un plan pourri du genre de ce qui suit. Début avec une heure de retard, à 9h30, quand on part, enfin, après avoir refait le monde trois fois en un p'tit déj pas si petit que ça, à pied pour l'entrée du parc, à 800 mètres du campement. Sur place, on apprend qu'il faut retourner au campement car c'est là-bas que sont stockés les vélos. Dans le grand style raffiné de f****** de g*****, c'est pas trop mal. Enfin bon, on rentre au campement avec nos billets d'entrée au parc et d'embarquement sur la pirogue, pour quand on y sera enfin, peut-être. L'état des vélos est terrible, apocalyptique, atterrant, catastrophant, et j'en passe. On respire un grand coup, on rigole en se disant "ma fois, c'est l'Afrique ! c'est ce qu'on est venu chercher, non ?" et on se met à les remettre en état de marche sommaire, à savoir on se concentre sur les selles et les potences qui bougent allègrement, sur les pneus à plat et on laisse tomber les vitesses et les plateaux bloqués, les roues voilées et les freins qui ne marchent pas. On n'oublie pas de mettre un coup d'huile aux chaînes, pour leur laisser une chance de ne pas rompre, et enfin on passe de quatre épaves à deux vélos qui roulent vaguement. En fait trois, mais grâce à l'intervention du "mécano" du village juste à côté, qui avait un peu plus de clés pour faire les réglages. On part tout guilleret pour l'entrée, à 700 mètres du village, où on attend que Paulo nous rejoigne car mine de rien il est déjà midi. Il arrive vers midi trente, ce qui constitue un fait incroyable : il est à l'heure ! Mais pas nous... On fait le plein de calories - on mange une barre pâtissière à quatre - on boit un coup, en ne manquant pas de remarquer qu'il faudra se rationner en eau, puis, tadam, on part enfin pour l'embarcadère !

7 km de piste, on se dit, malgré les trois vélos pour quatre, c'est dans la poche ! Sauf que, un kilomètre plus loin, grosse crevaison de mon vélo, au moment où je repars après avoir photographié un phacochère. Je le planque (le vélo bien sûr), puis je continue en courant. Il est entre une heure et une heure et demie, le soleil tape diablement fort, j'ai soif, j'ai faim, je sors de trois jours de voiture abrutissants, et me voilà en train de courir. Vous en rêvez tous les jours, avouez.

A ce moment-là, j'étais très très content d'avoir mon chèche sur la tête. Matthieu a pris un peu le relais avant que je ne finisse mi en courant, mi en marchant. Le pauvre a couru sans la chemise, ce qui fait qu'il a bien chauffé : quand on arrive à la pirogue, il est à moitié mort d'insolation et de soif, donc deux fois plus que moi car la part insolation ne me concerne pas. On achète une bouteille d'eau hors de prix puis on embarque avec un riche couple africain et leur guide. 

Une heure trente de ballade fluviale à observer des oiseaux par centaines, c'est sympa. On a vu des hérons cendrés à la pelle, de même que des cormorans, des guépiers chamarrés et des oiseaux-serpents, et des pélicans à la pelleteuse ! ça fait beaucoup, c'était très impressionnant !!! On est allé juste à côté de leur site de reproduction, où ils étaient tous aglutinés comme des sardines en boîte.  A noter que plus tôt dans la journée, on avait eu la chance d'observer une grue couronnée en vol. Matthieu a récupéré lors de l'excursion nautique, et on avait de nouveau la pêche au retour à l'embarcadère. Le "mécano" était venu nous rejoindre ; je suis rentré rapidement avec lui pour lui montrer le vélo hors-service, qu'il a ramené en marchant, pendant qu'en marchant je poussais deux vélos (pas le choix, à cause de la piste et vu l'état des vélos) en allant à la rencontre des trois autres qui arrivaient, en marchant avec un vélo.

Après cette aventure, on est monté dans le taxi que Paulo avait négocié, une 205 en super état, et on est rentré à Saint-Louis par le chemin où il y avait beaucoup de piste, à fond malgré les nids de poule (d'autruche oui !).

 

Nuit à l'auberge de jeunesse de Saint-Louis, puis dimanche, trajet Saint-Louis - Dakar en bus Mercedes surbondé. Trajet très agréable finalement, car on était à côté d'une jolie tailleuse sénégalaise, qui nous a donné un cours de wolof passionnant. Une fois à "patte d'oie", un grand carrefour à l'entrée de Dakar, on est monté par miracle dans un bus complètement archi-surpeuplé. On a donné nos sacs à la fille qui distribue les tickets, qui a un compartiment spécial, puis on a essayé de monter dans le bus, avec un succès mitigé puisque qu'au début je tenais à la force des bras, les trois-quart du corps en dehors du bus.

Une fois arrivé devant chez Paulo et Ana, on les appelle et là, surprise ! Leur taxi est en panne, il faut donc les attendre. Alors, ben, on attend. Paulo rappelle plus tard pour nous donner rendez-vous avec une amie qui nous a donné les clefs à cette occasion. On retourne devant la porte, avec les clefs cette fois, et on découvre que la porte a été forcée quelques jours plus tôt, elle ne s'ouvre plus ! Je suis passé par dessus le mur avec le gardien, et on a ouvert la porte en se débrouillant. En gros, il a bourriné comme un malade - pile quand j'avais compris ce qu'il fallait faire - et il a ouvert la porte qu'après on ne pouvait plus refermer à cause de son travail de brute. 

C'était le le cadet de nos soucis, on est monté au premier et on a pris une bonne douche. Après la douche, le séjour à Dakar a vraiment commencé avec un petit verre de Ricard en compagnie d'Ana et Paulo enfin arrivés ; ça ne pouvait pas mieux commencer !

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8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 14:44

On est arrivé au Sénégal il y a une semaine déjà, mais il n'y a pas eu avant aujourd'hui de concordance entre l'accès internet et le temps pour écrire un article.

Je vais reprendre dans l'ordre notre parcours pour passer de Marrakech à Dakar.

 

Pour aller du Maroc au Sénégal, pas le choix, il faut traverser la Mauritanie. Et pour cela, il faut un visa qui doit obligatoirement être pris à Rabat. Par conséquent, de Marrakech on est remonté au nord à Rabat avant de descendre plein sud.

Car de nuit, pris à 1h30 à la gare CTM de Marrakech, arrivée à 5h30 à Rabat. Le plan était de marcher entièrement jusqu'à l'ambassade de Mauritanie, mais un taxi super sympa nous a avancés gratuitement dans la bonne direction, et hop, la moitié de faite sans trop se fouler. La fin de notre marche d'approche a été un peu délicate car on a tourné un moment dans le quartier des ambassades avant de trouver la bonne. Une fois devant à 7h pile, on a vu qu'il fallait y être à partir de 9h, alors on est allé se prendre un petit dèj, faire nos photocopies de passeport et imprimer le formulaire pour être bien en règle lors de la demande de visa. Au retour, trente minutes en avance, il y avait déjà la queue !! Tout s'est bien passé, sauf que j'avais deux photos d'identités différentes, et il paraîtrait que c'est éliminatoire, alors j'ai dû aller en courant à 1500m pour en faire faire. Dans la file d'attente, on a sympathisé avec un australien surfeur et globe-trotteur, Cole, et on a passé la soirée avec lui. On devrait se recroiser à Dakar, où il va venir faire du surf dans quelques jours.

Lundi 29 octobre, dépôt de la demande, et mardi 30, retrait du passeport avec le visa. On nous avait dit de venir en avance et on a bien fait d'écouter le gars, car il est écrit de venir à 15h mais on a eu le passeport un peu avant 14h en fait. Matthieu a été viaïpisé, il a eu droit à 315 jours de visa ! mais avec une seule entrée. On est parti mardi 30 donc, dans la voiture d'Abdoul, un ivoirien qui nous a pris en stop, ainsi qu'un congolais, Juvénel. C'était une 406 en bon état, qu'il comptait revendre une fois à destination. Pour aller plus vite, j'ai pris le relais mercredi matin, un peu avant Tan-Tan jusqu'à Tarfaya.

 

Exceptés les très nombreux barrages (une vingtaine je dirais) de gendarmes royaux qui essayent à chaque fois de soutirer de l'argent illégalement, ça s'est bien passé. Juste une fois, un gendarme encore plus zélé que les autres nous a mis une prune de 300dh car Abdoul avait oublié le triangle de signalisation en cas d'accident. Il fait souvent la route, et c'était son premier oubli, dommage. On a attendu trois heures mercredi soir pour essayer de ne pas payer, mais on a craqué les premiers et on a payé.

Mini-nuit dans la voiture jeudi matin, et passage de la frontière en fin de matinée, le preñier novembre, six mois pile après mon départ !!! Côté marocain, pas de souci, on a bien expliqué, avec Matthieu, qu'on était en stop et qu'on avait pas d'argent, et on est passé sans qu'ils insistent trop pour qu'on paye un "bakchich", dans le mauvais sens du terme. Traversée du no man's land de trois ou quatre kilomètres pour arriver à la frontière mauritanienne. Là, surprise, aucun souci de bakchich ! On a bien discuté et attendu à chaque fois (deux contrôles différents), mais les mauritaniens ont été très cools, et nous ont laissés passer sans encombre. ça les a bien fait rire, les 315 jours de visa avec une seule entrée.

Une fois côté mauritanien, on a un peu snobé le responsable de l'office national du Tourisme, car on se faisait du mouron pour Abdoul qui avait du mal à passer avec sa 406 (450dh de bakchich pour lui au final). Le mec, un maure détestable, hautain et ultra-raciste, a complètement pété une durite quand on est allé voir Abdoul qui nous faisait signe de l'autre côté de la barrière. Il l'a insulté devant tout le monde, et nous a fait un discours édifiant sur les "mangeurs de singe" noir, ces "zéros" incapables de se diriger seuls... Au passage, il nous a aussi traités de sauvages, tout ça pendant une demi-heure, c'était loooooong.

 

Abdoul a ensuite roulé bien vite, ce qui nous a permis d'être à 18h à Nouakchott. Les policiers et gendarmes divers de Mauritanie ont un peu failli à leur réputation, heureusement pour nous, car ils ont essayé de nous soutirer un petit quelque chose uniquement au dernier arrêt avant Nouakchott, et sans être trop insistants en plus.

On s'est séparé là avec Abdoul, car il a continué vers le Mali pendant qu'on s'installait dans une auberge pas chère avec Juvénel. Auberge bizarre où le gérant était un fumeur de shit-buveur de bière gentil, mais un peu à l'ouest du coup.

 

Pour finir notre traversée de la Mauritanie, on a pris un taxi R21 de Nouakchott à Rosso. Ce n'est pas cher, mais heureusement vu le confort ! On met le même nombre de personnes que dans une 505 au Maroc (2+4+3), sauf qu'il y a beaucoup moins de place pour les trois gugusses sur la banquette tout à l'arrière, et pas de bol, les trois gugusses, c'était nous. Au bout de trente minutes, on a crevé, alors on a dû faire un arrêt. Une heure plus tard, on s'est arrêté pour admirer un dromadaire encastré dans une belle Toyota neuve, mais complètement explosée à cause du dromadaire. Le conducteur était encore plus en charpie, coincé sous le dromadaire.

Le passage de frontières s'est bien déroulé à Rosso ; on a traversé le Sénégal en ferry et enfin on est arrivé en Afrique noire. Le changement d'atmosphère nous a bluffés. à Rosso, côté sénégalais, les gens étaient tout de suite moins excités, moins sur les nerfs, beaucoup plus rigolards, de meilleure humeur quoi ! Et ça fait vraiment du bien, particulièrement quand on est sur les rotules comme on l'était.

 

Dans l'ensemble, cette traversée a été une super expérience. Certes, on était complètement abruti par le voyage non-stop, on était mou, affamé, déphasé, en manque de sommeil, mais on a vu des paysages grandioses par leur inhospitalité parfois, on a vécu un passage de frontière très long et assez unique, et surtout on a fait la descente avec Abdoul, qui était un ivoirien très intéressant. Il est installé en Espagne depuis bientôt dix ans, et son témoignage à propos de son aventure en Europe était poignant.

 

 

Et non Titi, l'aventurier a tout traversé avec Matthieu, ce n'était pas pour tout de suite le retour à la solitude. On va se quitter dans deux ou trois jours, car il a moins de temps que moi et va donc quitter Dakar rapidement pour aller en bus samedi ou dimanche prochain à Bamako puis viser le Togo.

Les aventures sénégalaises dans le prochain billet.

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  • : Un aventurier solitaire, roi de la terre
  • Un aventurier solitaire, roi de la terre
  • : Ce blog a pour but de narrer mes pérégrinations sur la planète bleue. Après l'étape en Afrique à pied et en stop, celle au Japon en stop et en vélo et les nombreuses en France tous moyens confondus, c'est au tour du Kirghizistan !
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  • Une fois diplômé fin 2011 en gestion de l'énergie par l'ENSE3, école d'ingénieur à Grenoble, je me suis tourné vers le voyage.

Je privilégie la marche, moyen le plus efficace pour découvrir les pays parcourus selon moi, mais j'utilise parfois d'autres moyens de transport comme le vélo ou le stop.
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